Paulo Futre
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Paulo Futre
Paulo Jorge Dos Santos Futre
Né le 28 février 1966 à Montijo (POR)
Portugais, Ailier gauche, 1m75
Surnom: PF, El Hijo del Viento (Le Fils du Vent)
(Matchs amicaux: 10 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 19 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 9 sélections, 2 buts)
1ère sélection : le 21 septembre 1983 contre la Finlande (5-0)
Dernière sélection : le 3 juin 1995 contre la Lettonie (3-2)
1983/84 Sporting CP (POR) 29 matchs, 3 buts
(Championnat du Portugal: 21 matchs, 3 buts)
(Coupe du Portugal: 5 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)
1984/87 FC Porto (POR) 117 matchs, 35 buts
(Championnat du Portugal: 81 matchs, 25 buts)
(Coupe du Portugal: 15 matchs, 4 buts)
(Supercoupe du Portugal: 8 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 11 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs, 1 but)
1987/92 Atletico Madrid (ESP) 206 matchs, 52 buts
(Championnat d'Espagne: 163 matchs, 38 buts)
(Coupe d'Espagne: 26 matchs, 7 buts)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 6 buts)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 1 but)
1993 Benfica Lisbonne (POR) 13 matchs, 5 buts
(Championnat du Portugal: 11 matchs, 3 buts)
(Coupe du Portugal: 2 matchs, 2 buts)
1993 Olympique de Marseille (FRA) 8 matchs, 2 buts
1994/95 Reggiana (ITA) 13 matchs, 5 buts
1995/96 Milan AC (ITA) 1 match
1996/97 West Ham (ANG) 9 matchs
1997/98 Atlético Madrid (ESP) 10 matchs
1998 Yokohama Flügels (JAP) 16 matchs, 3 buts
(Championnat du Japon: 13 matchs, 3 buts)
(Coupe de la ligue japonaise: 3 matchs)
Paulo Futre, symbole lusitanien, est considéré comme l’un des meilleurs joueurs portugais de tous les temps.
Réputé pour ses feintes et ses dribbles magiques, l'ailier gauche donnait l’impression que le ballon était aimanté à son pied. Véloce et technique, PF aimait se retrouver caché derrière le buteur pour pouvoir semer la zizanie dans les défenses adverses. Un chef d’orchestre qui volait littéralement au dessus du terrain et qui avait cette capacité à changer le cours d’un match. Pur produit du très réputé centre de formation du Sporting Portugal, il évolue huit années dans les équipes de jeunes des verts, avant de signer son premier contrat professionnel à l’âge de 17 ans. Une seule saison avec "Os Leões", avec 21 matches joués pour 3 buts inscrits, et Paulo Futre affole déjà les plus grosses cylindrées lusitaniennes. En toute logique, c’est le FC Porto qui attire dans leur escarcelle la future pépite du football portugais.
Dès 1984, il explose littéralement chez les Dragons. Sa technique, sa vitesse, ses inspirations et ses arabesques font de lui un joueur incontournable dans la formation d’Artur Jorge. Son palmarès est alors encore vierge, mais ne va pas tarder à se débloquer. En 1985, les Bleu et Blanc empochent la Liga Sagres. L’année suivante aussi, avec un nouveau renfort de poids sur le front de l'attaque lusitanienne en la personne de Rabah Madjer, le buteur algérien. En 1987, il connaîtra son premier titre européen. Il emmène les Dragons jusqu’en finale de la fameuse Coupe d'Europe des clubs champions après avoir créé la sensation en sortant le grand Dynamo de Kiev de Valery Lobanovski. Outsider face à l’artillerie lourde du Bayern Munich, il remporte tant bien que mal cette première C1 désiré à Vienne en Autriche. Paulo Futre joue son meilleur football, un vrai "magicien" sur le terrain, et une talonnade du fennec qui restera à jamais gravé dans les annales du foot mondial. Cette année là, Futre est en fusion, et n’échoue qu'à la deuxième place du classement du Ballon d’Or quelques semaines après cette finale, derrière le néerlandais Ruud Gullit. Devenu l’attraction du mercato estival, il signe finalement chez les Colchoneros de l’Atlético Madrid, à la surprise de ceux, nombreux, qui voulaient le voir rejoindre le Real Madrid ou le FC Barcelone.
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L’international portugais aux 41 sélections multiplie les prestations de haute volées durant cinq années pour son premier passage à Madrid, dégageant un parfum de symbiose avec le Vicente-Calderón. Lancé dans une guerre bouillante avec les merengues, "El Bombón" était pour le public un joueur charismatique, lutteur dans l’âme contre l’ennemi vêtu de blanc. En effet, grâce à ses 38 buts en 163 matchs de Liga, il devient le joyau de l'équipe de Jésus Gil y Gil. Ne permettant pas à son équipe de s'offrir le championnat, les Colchoneros s'octroient tout de même deux Copa Del Rey en 1991 et 1992, dont l'une face au Real Madrid au Santiago Bernabeu, dans l’enceinte de son ennemi de toujours. Le souvenir de cette victoire reste très présent auprès des supporters des "Matelassiers" (plus que celui du doublé de 1996), offrant à Paulo Futre un statut comparable à celui de Diego Maradona à Naples ou de Ryan Giggs à Manchester UTD.
Il décide de rentrer au pays à l’été 1992, alors qu’il n’a que 27 ans, rejoignant le Benfica Lisbonne. Le début de la fin. Il n’y joue qu’une seule saison pour 3 buts en 11 matches. Âgé de 30 ans, l’homme est en perte de vitesse, il s'installe en 1993 sur la Canebière afin de faire oublier Abedi Pelé parti à Lyon, mais l'Olympique de Marseille ne convient pas au dribbleur hors-pair. Auteur d’un bon début de saison, elle est finalement une catastrophe, ne s’adaptant pas à l’équipe phocéenne. Désormais, le talentueux portugais n'est plus que l'ombre de lui-même. Sa fin de carrière n’est qu’une succession de passades dans des clubs où il ne joue pas, ou peu, en raison notamment de blessures à répétition. Il poursuivra au Milan AC, à Reggiana mais aussi en Premier League à West Ham. On le revoit même refaire une pige à l'Atlético, le temps de disputer une dizaine de rencontres. Il finit sa carrière au pays du soleil levant, où il effectue une dernière pige au Yokohama Flügels, avant de raccrocher les crampons définitivement à l'âge de 33 ans. Seul regret, les Colchoneros réussissent sans lui le doublé Liga-Coupe du Roi en 1996. Comme l'a si bien dit Raúl Jimeno Menottinto dans son livre "Atleti. Vivir en rojo y blanco": "Cet objectif était un rêve de Paulo."
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1987 (FC Porto)
Champion du Portugal en 1985 et 1986 (FC Porto)
Vice-champion du Portugal en 1987 (FC Porto) et 1993 (Benfica Lisbonne)
Champion d’Italie en 1996 (Milan AC)
Vice-champion d’Espagne en 1991 (Atlético Madrid)
Vice-champion de France en 1994 (Marseille)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1991 et 1992 (Atletico Madrid)
Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1993 (Benfica)
Finaliste de la Supercoupe d'Espagne en 1991 (finale non-jouée) et 1992 (Atlético Madrid)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’argent en 1987
Élu meilleur footballeur portugais de l’année en 1986 et 1987
VIDÉO
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